Enquête par corps 3 : Explorations – août 2020

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Les textes suivants évoquent les explorations par corps et cartographies sensibles de la session d’août 2020. Selon la modalité d’écriture choisie, chaque auteur·trice, membre de l’équipe élargie de l’été 2020, relate sa propre expérience et analyse de l’enquête.

Auteur : Edouard Termignon, Romain Moussy, Caroline Evrard, Claire Revol, Agnès Moussy

De la chrysalide au papillon
texte d’Edouard Termignon, janvier 2021

En février dernier, Claire Revol et moi-même avons élaboré un protocole d’expérimentation pour la dernière session d’enquête par corps à la Mhotte, en août 2020. J’ai invité plusieurs personnes extérieures au Laboratoire écologie pirate à venir le mettre en jeu à cette occasion : Anne Krumb, Agnès Moussy, Caroline Evrard, Odile Grousset, Romain Moussy.
Voici, pour présenter notre démarche, le texte d’introduction à ce protocole co-écrit avec Claire Revol (révisé ce dernier trimestre 2020) :
L’enquête par corps, engagée en août 2017, représente un processus collectif pour interroger l’effondrement en cours sur notre planète, à l’échelle de ce terrain local de la Mhotte.
L’enquête par corps vise à développer des régimes d’attention multiples pour se situer avec le vivant du moment, déployer des potentiels de soin et de transformation par l’écoute et la présence en mouvement, et laisser résonner une géographie subtile de la Mhotte. Ces potentiels éco-corporels présents en chacun·e d’entre nous sont activés par des pratiques d’exploration guidées et progressives. Une élaboration langagière et cartographique (cartographies sensibles) permet de nourrir et poursuivre l’enquête (outils heuristiques pour les membres du groupe exploratoire), ainsi que de la mettre en jeu auprès des habitants du lieu et des alentours. Au besoin, le processus s’accompagne de la collecte d’informations supplémentaires, l’interaction avec d’autres personnes et d’autres lieux. L’enquête débouche sur des restitutions en plusieurs cercles : présentations publiques in situ, alimentation du site internet du Laboratoire écologie pirate, projet d’édition.

Pour cette session d’août 2020, nous formions chaque jour un groupe de 5 à 7 personnes, suivant les disponibilités des un·e·s et des autres. Avec Claire Revol, au delà du protocole, nous souhaitions vivement que chacun·e puisse devenir force de proposition dans un processus le plus horizontal possible. Ces quelques jours nous ont permis de vivre des explorations par corps, d’échanger par la parole, de prendre des notes, dessiner, photographier, ainsi que d’élaborer collectivement deux cartographies (cf. le compte-rendu disponible à la demande) :
– une cartographie imaginale (cf. à la suite), le mardi 25 août, à partir de l’exploration par corps aux Gallonières ;
– une cartographie représentative de l’ensemble des lieux, proche de la cartographie cartésienne classique, les mercredi et jeudi 26 – 27 août.

Intéressons-nous maintenant aux moments de cette session d’août les plus saillants quant à la richesse du processus d’enquête par corps : à savoir,
– l’exploration par corps aux Gallonières ;
– l’élaboration des deux cartographies ;
– la mise en jeu avec des habitants des lieux et des alentours de nos travaux restitués.

L’exploration par corps aux Gallonières, lundi 24 août
Pour nous rendre disponibles à ce processus d’exploration par corps, nous avons commencé par des pratiques d’ouverture et d’activation du sentir, allongé·e·s sur le sol, au camping de la Ferme de la Caille. Ensuite, nous avons continué par une marche exploratoire de la Caille vers les Gallonières ; puis nous avons exploré par corps le site de la ruine des Gallonières. À la suite, nous sommes descendus ensemble jusqu’à l’endroit des grands arbres, à côté du Chamaron : ce site, sur le chemin entre la Ferme de la Caille et les Gallonières, que Bruno, écovolontaire cette année au domaine de la Mhotte, a appelé cathédrale végétale.
En tant qu’expérience groupale, cet ensemble exploratoire représenta une gestalt : une forme de sensation de vie dense perçue a posteriori comme une globalité. Une atténuation de la sensation du temps écoulé, malgré le soleil se couchant, fut également remarquée à la suite. Plutôt qu’utiliser le terme de performance, dans le champ de l’art contemporain, préférons le néologisme performée pour caractériser cette expérience pleine et entière, nos présences agies et agissantes. Pour insister sur l’inspiration particulièrement prégnante dans cette démarche du milieu sur les corps, nommons cette expérience performée mésologique (meson, en grec, veut dire milieu).
Pour expliciter mon analyse et l’utilisation de cette expression, décrivons plus précisément l’ensemble exploratoire des Gallonières.
Grâce aux pratiques d’ouverture et d’activation du sentir à la Ferme de la Caille, nous étions dans une dynamique d’attention vive à la manière dont nous étions affectés par le milieu : au cours de l’exploration à venir, j’avais proposé de prendre note (intérieurement, et matériellement au besoin) des sensations non ordinaires nous traversant, en les accueillant comme affects provenant du milieu ambiant : en les considérant comme éléments émergents des affections sur nos corps par le milieu auquel nos corps appartenaient et qui les informaient. Nous marchâmes vers les Gallonières, chacun·e interpellé·e à sa façon et suivant le moment par les milieux traversés : la forme d’un arbre troublant l’un, une association d’idées survenue chez l’autre, une sensation de picotement dans la tête près d’un carrefour, une humeur coléreuse, etc. Des mini explorations se produisirent sur le chemin, comme suite à la saillance d’un élément chez l’un des membres du groupe. Des signes psycho-corporels puissants, notamment chez Claire Revol (hoquets, nez qui coule, hauts le cœur), nous rendirent encore plus vigilants à ce qui nous traversait. Le présent-vivant nous absorba davantage.
Puis, au cours de l’exploration sur le site des Gallonières, la richesse des expériences singulières (sensations, images… rapportées par la suite) s’intensifia. Des impulsions de mouvements, d’actes, surgirent même chez certain·e·s (Claire Revol avec un chant, moi-même avec une petite danse, cf. compte-rendu). Enfin, en redescendant le chemin, et surtout à l’endroit des grands arbres, la cathédrale végétale à côté du Chamaron, le performatif nous anima de façon encore plus marquée, dans une forte résonance collective qui plus est :
– sans se donner le mot, marches virevoltantes et chants en descendant ;
– en cercle, au milieu des grands arbres, chant en chœur, improvisations vocales et dansées, partage intuitif de mots, intention collective de soin nommée à voix haute et pratiquée. De façon spontanée, les propositions furent initiées individuellemnt (et selon les moment par des personnes différentes, notamment Agnès Moussy et moi-même), ou émergèrent collectivement (par exemple les improvisations vocales et dansées).
Or, rien n’avait été prévu au départ, si ce n’est d’aller explorer la ruine des Gallonières. Aussi, ce champ performatif particulièrement net et puissant, alimenté par les milieux en présence, avec nos corps agis et agissant, nous suggère donc de nommer cet ensemble exploratoire par corps performée mésologique.

L’élaboration des deux cartographies
La première cartographie a été initié par Romain Moussy à partir d’un mode de dessin collectif qu’il nous a proposé : à l’aide de craies, il s’agissait que chaque personne du groupe dessine librement sur le même grande feuille, jusqu’à ce que tout le monde s’arrête. Agnès et Romain Moussy favorisèrent une atmosphère propice à d’autres impulsions créatrices participant de cette expérience globale : nous pouvions également, selon l’intuition, le besoin du moment, chanter, faire de la musique, méditer, écrire, boire… Romain Moussy lança le processus par quelques grands traits correspondants à l’une de ses expériences aux Gallonières (concernant les fils électriques). Une forme collective émergea peu à peu grâce à l’accumulation de propositions et la transformation de l’existant.
En relation avec ma propre expérience de la veille, de façon très analogique et flottante, je dessinais quelques éléments dans l’environnement formel s’élaborant. Notamment, dans la partie en bas à droite de la grande feuille, me vint l’impulsion d’insérer l’esquisse d’une vulve au sein de la main qu’Odile Grousset venait de terminer. Ce élément du dessin fut finalement transformé collectivement en un animal, une sorte de paon serpent coq, dont le départ de queue multicolore correspondait à cette précédente vulve. Nous verrons par la suite que ce paon-coq a nourri le processus de recherche.

Ce jour-là, je cherchais à “m’absenter” de ma position d’initiateur de l’enquête par corps, un processus du devenir fantôme. Aussi, je me tenais globalement en retrait dans l’élaboration de cette cartographie. J’avais même une certaine réserve quant à la proposition, sur quel résultat elle pouvait déboucher. À la fin du processus, je fus ainsi étonné que cette cartographie me concerna et me regarda autant : mon expérience singulière de la veille aux Gallonières semblait en jaillir. Les autres membres du groupe remarquèrent également cette saillance quant à leur propre expérience, la « fidélité » de la carte concernant les vécus personnels.
Aussi, le terme de cartographie imaginale se justifie particulièrement : contrairement à une cartographie fictionnelle qui pourrait être considérée comme une œuvre purement imaginaire, ici l’imaginal amena une forme de connaissance par corps qui se présenta à nous et se matérialisa par le dessin.
Sur le moment, nous nous concentrâmes sur notre propre activité. En même temps, nous étions reliés aux autres, en leur présence, sous leur regard, notamment quand l’un·e de nous arrêtait de dessiner pour une autre activité.
Une gestalt se tissa : au cours d’un espace-temps d’un peu moins d’une heure, se produisit une expérience groupale perçue comme pleine et entière. Nos présences agies et agissantes, cette expérience forma une nouvelle performée. Elle fut d’un autre type qu’aux Gallonières car elle se focalisa sur l’émergence d’une forme imaginale, ce dessin collectif en devenir, élaboration groupale d’une œuvre plastique.

À la suite, en explorateur·trice·s revenu·e·s d’aventures géographiques, chacun·e exposa par la parole son expérience de la veille aux Gallonières en montrant de la main différents endroits de la « fidèle » carte. Cette cartographie fut également un riche support de mise en jeu de notre enquête avec les habitants des lieux et alentours au cours de la restitution du jeudi matin (cf. à la suite).
Ainsi, cette performée et la cartographie produite furent à mes yeux très riches d’expression et de sens, sur le moment et par la suite.

La deuxième cartographie fut élaborée selon un cheminement plus classique de représentation : une vue du dessus des lieux. Un calque avec légende, fixé par dessus, nous permit d’indiquer par différents signes nos expériences singulières in situ les plus marquantes.
Nous travaillâmes dans la salle des 7 piliers, au domaine de la Mhotte. Romain Moussy dessina le fond de carte à partir du schéma des différents lieux élaboré par Xavier Fourt quelques années auparavant. Ce schéma, que Romain Moussy avait bien agrandi pour obtenir une carte de 2m par 1m environ, représentait, vus du dessus, les routes, chemins et bâtiments du domaine de la Mhotte, des fermes des Béguets, de la Caille, ainsi que les bâtiments de l’école de la Mhotte et du Foyer Michael.

Pendant que Romain Moussy dessinait le fond de carte, nous élaborions une légende commune à partir de nos échanges précédents et des légendes singulières utilisées par chacun·e. Ce travail de convergence nous a permis de préciser et synthétiser nos expériences ; par la suite, d’enrichir également nos sensibilités et pratiques personnelles. Aussi, ce processus heuristique a fortement nourri notre recherche.
Le soir, Romain Moussy nous a invité à dessiner sur la cartographie une rose des vents comportant un animal. Il s’agissait de choisir un animal symbolique correspondant à notre aventure collective. Coq et paon furent proposés. Nous tout·e·s autres fatigué·e·s, seuls Claire Revol et Romain Moussy poursuivirent. Après quelques essais « paoncoq », la figure du papillon fut finalement choisie de façon suprenante, pleine de sens quant à nos expériences singulières précédentes. En effet, juste avant, un papillon se heurta brutalement à Claire Revol, puis se posa sur sa joue. Romain Moussy remarqua alors que plusieurs d’entre nous avaient été « interpellés » par la figure du papillon au cours de ces quelques jours :

Claire Revol, à présent :
– Romain Moussy, lors du cercle de parole débutant la session, le samedi précédent : il avait nommé qu’il était en attente de réponses, « sous forme de bruissements d’ailes de papillons », à propos de son questionnement sur sa tendinite ;
– Odile Grousset, dans son exploration auprès de la 3ème pierre sculptée installée à l’école de la Mhotte à côté du jardin d’enfant : cette pierre lui apparut comme un être humain sortant de sa chrysalide ;
– moi-même, dans l’exploration aux Gallonières, au dessus de quelques plants de bardane : je fus vivement touché par le vol de petits papillons blancs, dansant dans la lumière comme des feux follets. Aussi, Romain Moussy et Claire Revol dessinèrent sur le fond de carte une rose des vents comportant un dessin de papillon stylisé.
Remarquons également a posteriori que Caroline Evrard considère le “papillonnage” comme un trait de caractère saillant chez elle ; et qu’elle présenta en public, à Souvigny (03) cette automne 2020, le projet de danse métamorphose au cours duquel elle porta un costume symbolisant un papillon. Au delà des influences mutuelles, cette multiplicité d’apparitions de la figure du papillon lors de notre enquête par corps représente à mon sens un riche phénomène de résonance de groupe faisant corps avec le monde.

La mise en jeu de nos travaux restitués
Cette mise en jeu avec des habitants des lieux et des alentours fut proposée le jeudi matin 27 août, à côté de l’étang du Foyer Michaël.
Comme le faisait remarquer Romain Moussy au cours d’une conversation postérieure à la session d’août, dans l’enquête de géographie, le mot “enquête” convoque le registre du policier, du détective en recherche. Une enquête de police doit élucider une énigme, trouver l’auteur·trice d’un crime, délit, ou « trouble à l’ordre public ». L’enquêteur·trice part à la recherche d’indices. L’enquête de géographie démarre souvent à la suite d’une problématique située. Des signes, des traces, des indices, des pistes se révèlent au cours du cheminement et font sens.
Des connections, des problématiques non explicites au départ émergent en cherchant. L’enquête avance de façon organique et, poussée par l’envie de finaliser, peut trouver un dénouement. Claire Revol et moi- même avions le désir de clôturer cette enquête au cours de la session d’août et nous avions sollicité les autres membres du groupe dans ce sens. Des habitant·e·s attendaient toujours une restitution après ces trois ans de démarrage : un bilan, des remarques, des conclusions.
Cette enquête par corps démarrée en 2017 se clôtura à mon sens avec ce partage collectif au Foyer Michael. En effet, nous pensions restituer tous les éléments que nous avions en main sans imaginer encore une forme de résolution. Or, les échanges avec les habitants des lieux et alentours ont permis à mon sens de déboucher sur une conclusion.

Avant de considérer ce bilan, revenons sur l’expérience même de cette mise en jeu.
Dès le départ, nous étions dans une énergie de groupe particulière. Non seulement par l’accumulation des expériences des jours précédents, mais aussi grâce à la tension de la restitution à venir et notre dynamique de travail en cours : en effet, le matin même, un calque posé sur le fond de carte (deuxième cartographie) fut le support des signes correspondants aux expériences personnelles que nous avions traversées en ces différents lieux. Or, nous n’avions pas terminé cette étape. Au moment de la restitution, nous continuâmes ce processus en nous relayant, une façon aussi de mettre l’accent sur notre manière de travailler, sur l’aspect work in progress, la mise en jeu participant à l’élaboration de l’enquête.
Aussi, à mon sens, dès le début, cette énergie favorisa un très créatif et spirituel phénomène de résonance avec tout le milieu dans lequel nous nous trouvions (milieu incluant tous les protagonistes du groupe, des habitants des lieux et alentours, et plus largement du vivant-lieu) ; une transverbération selon les mots de Suely Rolnik.
Il se forma une expérience holistique à l’échelle de ce lieu, avec toutes nos énergies, tous nos désirs et besoins.
Des lignes de potentiels anciennes et actuelles se rencontrèrent. Des formes-mouvements incluant les forces en présence se manifestèrent.
Par exemple, Claire Revol et moi-même furent troublés par le double lapsus d’Odile Grousset : elle s’adressa une première fois à Denis Goyer, jardinier au Foyer Michael, en l’appelant Rémi, a priori simple confusion avec un prénom proche. Denis Goyer releva nettement la confusion de prénom auprès d’Odile. Pourtant, quelques secondes plus tard, elle répéta cette erreur en s’adressant à lui. Or, Rémy Piaseczny (nom d’artiste Djtal Humain), notre collègue du Laboratoire d’écologie pirate, qui accompagnait notre enquête par corps, s’était suicidé en juin dernier.
Par ailleurs, des phénomènes de transformation s’activèrent notamment grâce aux histoires racontées, notamment les témoignages des habitants des lieux et alentours. Au cours de ces échanges, comme dans un brain storming mais de façon plus entrelacée avec le vivant-lieu, des remarques, voire des propositions permirent d’avancer dans la “résolution” de cette enquête.
Par exemple, Simon Desbordes, né sur les lieux, s’exprima ainsi : “Il y a quinze ans, j’ai rêvé qu’il y ait un lieu de recueillement, une chapelle aux Gallonières!”

Explicitons maintenant une forme de bilan – une “résolution” de l’enquête par corps : bilan que j’ai rédigé dans un après-coup, à partir de ma perception des éléments que nous avions en main avant la mise en jeu et de ceux qui émergèrent à ce moment là.
Point culminant, ruine particulière, ligne électrique et poteau non relié à la terre… il semble que le site des Gallonières cristallise les noeuds, les problématiques du territoire de notre enquête. En suivant la démarche de Deligny, dans le contexte de notre recherche, utilisons le terme chevêtre pour caractériser un site provoquant davantage d’effets sur les corps qu’on pourrait s’y attendre (en le comparant à d’autres endroits du même type). Alors, avec ce vocabulaire, le site des Gallonières représente unchevêtre majeur du territoire enquêté. Il fait écho avec les autres chevêtres remarqués au cours d’explorations précédentes ou complémentaires : la cathédrale végétale, le trou du dragon, le chemin creux avant le croisement les Béguets/La Mhotte, la zone après le tas de bois entre l’Échoppe et l’École de la Mhotte.
Dans l’optique d’un dénouement, d’un prendre soin pour que la situation évolue, le site des Gallonières paraît relié à l’endroit des grands arbres, la cathédrale végétale. Ce site s’est imposé à nous lors de nos discussions sur le passé-présent ancré aux Gallonières.

Voilà quelques propositions concrètes qui ont émergé pour l’à venir :
– enlever les détritus, les encombrants… à l’intérieur de la ruine des Gallonières ;
– la nettoyer, voire faire tomber l’ensemble des murs ;
– relier le poteau électrique à la terre, ou si possible, l’enlever et les fils inutilisés avec ;
– laisser cet endroit sans construction, ni occupation utilitaire, afin de se réunir, fêter, chanter, danser, contempler, prier… Peut-être que les pierres de la ruine pourraient simplement servir pour s’assoir, suggestion a posteriori de Jean Baccourt ;
– enfin, l’idée a émergé d’activer le site cathédrale végétale en s’y réunissant également, ainsi qu’en y plaçant peut-être des pierres sculptées ou autre installation.